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Jennifer
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Jennifer


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MessageSujet: Les définitions   Les définitions Icon_minitimeLun 8 Aoû - 12:53

Les obstacles de cross

Dans un parcours de cross, le cheval peut être confronté à n'importe quelle fantaisie tout droit sortie de l'esprit inventif d'un juge ! Il est bon de connaître les principaux obstacles qui peuplent un parcours de cross pour ne pas être soi-même surpris... En cross, la vitesse est plus élevée qu'en CSO et dépend du niveau des épreuves et de la taille de votre monture. Pour les chevaux, la vitesse varie de 450 m/minute à 570 m/minute. Pour les poneys B, elle sera de 375 m/minute, et pour les poneys D de 500 m/minute. Tous les obstacles demandent de la franchise mais, suivant leur profil et leur emplacement par rapport au relief, les techniques d'abord seront différentes. Ainsi, il y a 3 grandes catégories d'obstacles : ceux qui demandent de l'équilibre, de l'impulsion ou de la direction.



Les obstacles qui demandent de l'équilibre :


Ce genre d'obstacle, comme le gué, demande une vitesse réduite à l'abord et un bon équilibre sur les hanches, pour permettre une bonne frappe des antérieurs. Le gué est souvent le théâtre de nombreuses chutes. Elles sont dues au mauvais équilibre du couple cheval-cavalier, à une vitesse trop grande à l'abord ou tout simplement à une dérobade du cheval qui a pris peur en ne voyant pas le fond de l'eau. Lorsque le gué est précédé d'un contre-bas, il faut souvent repasser à l'allure inférieure (ce qui fait perdre du temps) à défaut réduire la vitesse, et conserver le contact avec les rênes (pour dissuader le cheval de refuser). Le cavalier laissera son cheval sauter et se penchera bien en arrière pour amortir le choc de l'entrée dans l'eau. Il faut savoir que l'eau va ralentir fortement le cheval. Si le cavalier reste trop en avant, il va surcharger l'avant-main et peut provoquer un effondrement du cheval dans l'eau (si le sol est mou).



Les obstacles qui demandent de l'impulsion :


Ces obstacles, comme le piano, le contre-haut ou le stère, nécessitent de l'impulsion, ils doivent être franchis dans le train. Le cavalier gardera la même position que pour un vertical. Sur un piano ou contre-haut, le cheval doit prendre son appel assez près de l'obstacle pour avoir l'espace suffisant pour poser ses postérieurs à la réception. Le piano demande une plus forte impulsion s'il y a plusieurs marches. Mais attention, impulsion ne veut pas dire précipitation ! Nombre de cavaliers lance leur chevaux dans de farouches galopades à l'abord d'un obstacle un peu impressionnant. Ils pensent à tort que la vitesse aidera leur monture à franchir cette difficulté. Ils ont tout faux, d'abord, le cheval doit pouvoir regarder l'obstacle qu'il va affronter, ne serait-ce que pour lui permettre d'analyser quelle difficulté se trouve tout près de lui. Ensuite, la vitesse ne fait pas bon ménage avec l'équilibre, et si le cheval se précipite à l'abord, il y a de grandes chances pour qu'il saute dans de mauvaises conditions. Il prendra son appel trop près ou trop loin, et la chute sera souvent le résultat du saut. Le vertical fait souvent suite à un contre-haut ou un contre-bas. Cet obstacle ne pose pas de problème si le précédent est abordé dans de bonnes conditions. Comme sur un parcours de CSO, le cavalier, sitôt l'obstacle franchi, doit penser au suivant.


En approchant d'un contre-haut, le cavalier devra garder ses jambes actives, décharger l'avant-main et placer la battue d'appel près de l'obstacle. Aussitôt cet obstacle franchi, il pensera à redonner de l'impulsion pour le prochain. Dans le contre-bas ou le piano en descente, le cavalier ralentira son cheval. Il devra même lui apprendre à ne pas sauter le contre-bas, mais à le descendre, pour économiser ses forces et ne pas fatiguer ses antérieurs. Les difficultés s'accroissent lorsque le cavalier est confronté à un obstacle situé dans une pente. Lorsque l'obstacle se prend en montant, c'est généralement plus facile qu'en descendant. Le cheval a besoin de puissance pour le franchir. Il ne doit pas prendre sa battue trop loin, sinon il ne pourrait pas poser ses postérieurs derrière l'obstacle. Le cavalier garde sa position en équilibre au-dessus des étriers et évite de charger l'arrière-main. Pour que son cheval prenne son appel près de l'obstacle, il conserve un léger contact avec sa bouche. Un contact trop fort inciterait son cheval à partir de trop loin. Des foulées courtes et rapides sont préférables et le cheval doit être tendu.


Pour un obstacle situé dans une descente, le cheval a tendance à reporter son poids sur ses épaules. Cela nuit à son équilibre. Un jeune cheval sera travaillé sur des obstacles mobiles avant d'attaquer les fixes. Les obstacles en toit de bergerie sont de très bons entraînements car ils l'obligent à éloigner la battue de ses postérieurs. Le coffin combine un saut en montant et un en descendant. Dans le saut en descente, l'appel doit se faire loin de l'obstacle pour limiter la hauteur du saut. Sitôt dans le planer, le cheval doit rapidement étendre ses antérieurs pour atterir le plus près possible dans la pente. Il y a souvent un autre obstacle tout près. La trajectoire d'un saut en descente est assez courte. Le cavalier freine des épaules avec des mains basses et laisse suffisamment de rênes à son cheval pour se rééquilibrer. A la réception, le cavalier reporte son poids sur les hanches et ne bloque pas l'encolure. Les obstacles situés dans une pente ne sont pas très hauts, ce sont souvent des haies ou des troncs. Si l'obstacle est situé juste après une pente, le cavalier veille à ce que le cheval épouse le profil du terrain. Cette difficulté l'empêche souvent de régler correctement sa foulée.



Les obstacles qui privilégient la direction :

Ces obstacles ont peu de front, ils ne constituent pas de grandes difficultés en soi, mais demandent une trajectoire précise. Ils peuvent être abordés en biais ou constituer une combinaison d'obstacles. On peut parler d'obstacle à options lorsqu'il s'agit d'un parc à moutons ou d'un obstacle en pointe. Ils peuvent être franchi de manière différente, soit en un saut situé sur la pointe, soit en deux sauts sans foulée de séparation (saut de puce), soit en deux sauts avec une foulée.


C'est le cavalier qui choisit l'option qui est adaptée à son cheval et à son niveau d'équitation. Un obstacle en pointe franchit en un saut fait gagner du temps, mais il nécessite un cheval qui n'hésite pas à sauter en biais. L'option longue (2 sauts séparés par 1 foulée) fait perdre du temps mais est plus rassurante pour le cheval. Celui-ci doit respecter les aides du cavalier et s'inscrire rigoureusement dans le couloir des aides. Le cavalier doit informer sa monture de son intention avant l'abord, de manière à éviter un refus. Le cheval doit pouvoir tourner court, garder une bonne rectitude dans son galop et changer facilement de pied dans les tournants ou dans le planer. Dans les combinaisons, les hauteurs des obstacles ne constituent pas de grandes difficultés, mais leur disposition sur le terrain oblige le cavalier à calculer ses tournants pour perdre un minimum de temps. Tourner trop court exposerait le cheval à refuser, et trop loin ferait perdre de précieuses secondes, d'où l'importance de la reconnaissance du parcours. C'est à ce moment que le cavalier s'imprègne de la configuration du terrain (souple, gras, lourd, détrempé) et repère aussi les passages obligatoires (notamment les lignes de départ et d'arrivée), car il serait trop bête d'oublier de les franchir si on a fait le parcours idéal. Il trace mentalement toutes les trajectoires qu'il devra prendre sur les obstacles, et décide des options en fonction des aptitudes de sa monture. Il prévoit aussi les passages qui permettront la récupération de son cheval après de gros efforts.


Il mémorise les obstacles, comme cet "oeil", qui lui poseront peut-être le plus de problème si le cheval n'est pas prêt ou s'il n'a jamais eu à franchir ce genre de chose. Qui aurait l'idée d'inventer de tels engins ? Le cheval doit être familier de tout et garder son calme et sa confiance en son cavalier en toutes circonstances. Si un obstacle sur un cross est totalement nouveau pour votre cheval, le meilleur conseil est de rester calme et d'aborder cette nouveauté en relativisant la difficulté. Cet oeil n'est ni plus, ni moins qu'un vertical de faible hauteur, encadré de haies, avec un toit. Si vous faites abstraction du toit, il reste le vertical, qui se négocie comme tous les autres verticaux !



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