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 Le concours complet en histoire

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Jennifer
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Jennifer


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MessageSujet: Le concours complet en histoire   Le concours complet en histoire Icon_minitimeLun 8 Aoû - 12:59

Le concours complet d'équitation (ou CCE) est un sport équestre et une discipline olympique1 depuis les Jeux olympiques de Stockholm de 19122. Créée à l'origine pour tester les capacités des chevaux destinés aux forces armées, cette épreuve a évolué peu à peu pour devenir une discipline équestre à part entière. Afin de tester l'ensemble des aptitudes des chevaux, le concours complet regroupe une épreuve de saut d'obstacles, une épreuve de dressage et une épreuve spécifique : le cross. Souvent qualifié de triathlon équestre3, le CCE demande, contrairement à d'autres disciplines, une polyvalence de la part du cheval comme de son cavalier.




Origines



Le concours complet tire ses origines d'épreuves militaires5,6. À l'époque où le cheval était le moyen de transport principal des armées, il était important pour celles-ci de se doter d'animaux endurants et forts, mais aussi ayant un dressage suffisant pour pouvoir rester fiables en toutes circonstances. Pour tester les chevaux, des épreuves ont donc vu le jour qui consistaient en une épreuve d'endurance et de franchissement d'obstacles sur des distances de 30 à 70 km5, format bien différent de celui rencontré aujourd'hui. La dénomination de cette épreuve était alors concours du cheval d'armes en France, et les pays du Nord et de l'Est de l'Europe l'appellent encore military.

L'épreuve de cross, qui fait la spécificité du concours complet, présente des similitudes avec les courses hippiques d'obstacles, notamment le steeple-chase et le cross-country. Plusieurs obstacles sont très similaires comme les haies, gués (appelés rivières en courses hippiques), contre-bas et contre-hauts. Ces courses préexistaient au concours complet. Les principales différences sont que pour celles-là, les chevaux et leurs jockeys prennent le départ et courent en même temps, par ailleurs, il n'y a pas de décompte de pénalités et c'est uniquement le rang d'arrivée qui est visé, tandis qu'en cross de concours complet, chaque couple cavalier/cheval court seul, est chronométré et doit dépasser aussi peu que possible un temps défini pour le parcours ; une vitesse plus importante que celle demandée n'apporte pas d'avantage au concurrent.

Jusqu'aux Jeux olympiques de Londres de 1948, les anglo-saxons ne pratiquaient pas, ou peu cette discipline. La Grande-Bretagne s'arrangeait pour entraîner et préparer une équipe militaire pour chaque Jeux olympiques7. À partir de ces Jeux olympiques, le CCE connut un grand essor en Grande-Bretagne et se développa de manière à rendre cette discipline plus accessible aux civils, alors qu'elle n'était pratiquée de manière quasi-exclusive par les militaires8. Le terme anglais pour désigner le concours complet est Horse Trial ou three day event. Depuis 1999, la dénomination officielle anglo-saxonne est eventing9. Ce pays organise maintenant deux des six concours complets internationaux quatre étoiles10,11, le plus haut niveau possible pour un CCE, reconnus par la Fédération équestre internationale (FEI).

En France, ces épreuves ont été mises en place au XIXe siècle, mais celles dont la philosophie se rapproche du concours complet moderne sont nées au XXe siècle5. Il s'agit du championnat d'arme qui regroupe des épreuves de dressage, de steeple-chase, de randonnée et de saut d'obstacles. Jusqu'au milieu de XXe siècle, le concours complet était surtout pratiqué par les militaires. Ce n'est que dans les années 1980 que la discipline s'est développée au sein des clubs équestres et se pratique auprès d'un panel plus large de cavaliers.

Les épreuves

Des trois épreuves qui composent le concours complet, deux sont des disciplines à part entières : le dressage et le saut d'obstacles. Néanmoins, si le format est équivalent, les qualités demandées seront bien différentes. L'ordre traditionnel de ces épreuves est le suivant : dressage, cross, puis saut d'obstacles. Cet ordre n'est pas dû au hasard : il est fait pour tester la soumission et le dressage du cheval avec la première épreuve, sa force et son endurance avec le cross, puis son état de fraîcheur avec le saut d'obstacles, appelé plus couramment dans ce contexte l'hippique5. Plus récemment, l'ordre dressage, saut d'obstacle puis cross est apparu dans tous les niveaux de la compétition.

Sauf lors d'un championnat, un cavalier peut prendre part à un concours complet international avec plusieurs chevaux et dans les limites posées par le comité d'organisation de l'épreuve. Aucun concurrent ne peut néanmoins monter plus de quatre chevaux par jour pour le cross. Dans une épreuve par équipe, le cavalier ne peut monter qu'un cheval et ce dernier ne peut se trouver dans deux équipes différentes12.
Les trois épreuves du concours complet d'équitation
Le dressage

Le cross

Le saut d'obstacle

Le dressage


Le couple évolue sur un terrain rectangulaire de 60 m sur 20 m (ou 40 m par 20 m dans certaines épreuves poney) et exécute une série d'une vingtaine de figures appartenant à un programme appelé reprise2. Le jury, composé de deux à cinq juges, évalue l'aisance et la fluidité dans les mouvements du couple. Chaque figure est notée de zéro (figure non exécutée) à dix (exécution excellente). Le jury attribue aussi des notes d'ensemble permettant de juger un certain nombre de paramètres dépendant du niveau technique de l'épreuve, tels que la précision de l'exécution, la soumission du cheval, la qualité des allures, l'impulsion, la position du cavalier, etc.

Si l'épreuve de dressage du concours complet reprend la majorité des règles et principes du concours de dressage traditionnel, il s'en écarte sur quelques points :

le couple ne sera jugé que sur une seule reprise, imposée selon le niveau de l'épreuve ;
le dressage demandé est d'un niveau moindre et diffère en plusieurs points dans l'attitude du cheval.



Le cross



Le cross, épreuve spécifique du complet, est une discipline qui ne se pratique que dans le cadre d'un concours complet. Sa particularité est de se passer sur des terrains naturels (plaine, bois, gué) et de comporter des obstacles fixes, contrairement au saut d'obstacles où les barres sont mobiles.

Le train (vitesse) demandé est plus élevé qu'en saut d'obstacles. Celui-ci varie en fonction du niveau, allant de 500 à 570 m/min5(30 à 34 km/h14), contre 400 m/min (environ 24 km/h) en moyenne pour le saut d'obstacles. L'alliance d'obstacles fixes et d'une vitesse élevée garantit une épreuve spectaculaire mais difficile et comportant des risques pour le cavalier comme pour le cheval.
Déroulement[modifier]

La première reconnaissance est souvent celle de l'hippique (le saut) et est suivie de la reprise de dressage.Ensuite viens la reconnaissance du cross, puis l'hippique, suivis enfin par le cross lui-même.

Reconnaissance

Quelques heures avant le tour ou la veille, les cavaliers sont invités à la reconnaissance de parcours. Il s'agit d'effectuer l'ensemble du tour à pied pour reconnaître le trajet à suivre, les obstacles, choisir ses trajectoires, relever les difficultés, échanger des ressentis avec les entraîneurs ou avec les autres participants. Il est formellement interdit de faire cette reconnaissance à cheval, ceux-ci devant impérativement ne pas connaître les obstacles avant le passage sur le cross12.

La reconnaissance est effectuée une première fois par le chef de piste, puis une seconde fois si ce dernier le désire. Cette seconde reconnaissance, dite technique, est plus lente et le chef de piste explique aux personnes présentes les profils des obstacles et les difficultés qu'il y voit. Les cavaliers ont néanmoins le droit de reconnaître le parcours quand ils le veulent et autant de fois qu'ils le souhaitent.
Tour[modifier]
Cheval quittant la boîte de départ.
Poteau indiquant la première minute d'un tour.

Le tour se déroule dans l'ordre normal des participants. Ceux-ci s'échauffent sur un terrain placé non loin du départ du cross et se présentent à l'appel du chef de paddock à la boîte de départ. Cette zone d'une vingtaine de mètres carrés délimitée par des poteaux est l'endroit d'où les couples s'élancent sur le cross. Au signal du starter, le cavalier enclenche son chronomètre et peut partir à son tour.

L'objectif pour le cavalier est alors de franchir la totalité des obstacles du tour, dans l'ordre et en approchant le plus possible le temps idéal, sans toutefois le dépasser. Pour l'aider dans la gestion du temps, des panneaux indiquant les minutes sont disposés à distances régulières en fonction de la vitesse demandée. Par exemple, pour un tour devant s'effectuer à 570 m/min, un petit panneau reconnaissable est disposé tous les 570 mètres et indique au cavalier le temps qui aurait dû passer à cet endroit depuis le début de parcours (les cavaliers sont souvent équipés de chronomètres sonnant les minutes). Le cavalier doit donc gérer l'état de fraîcheur de son cheval, éventuellement faire des choix de trajectoire différents en fonction des différents paramètres et savoir anticiper les difficultés en fonction du comportement du cheval sur les obstacles précédents15.

Comme il peut y avoir une centaine de partants et qu'un tour de cross dure plusieurs minutes, il y a en permanence de deux à quatre chevaux sur le tour simultanément. Il est assez rare qu'un couple en rattrape un autre, mais lorsque cela arrive, les juges aux obstacles doivent prévenir le concurrent rattrapé pour lui signaler de s'écarter afin de ne pas gêner le cavalier suivant.
Les obstacles[modifier]
Un obstacle de cross, fanion rouge à droite, blanc à gauche.

Les obstacles sont construits avec des matériaux naturels, majoritairement en bois, et sont faits pour imiter des obstacles naturels16. À l'instar du CSO, les obstacles du cross sont encadrés par deux fanions, un rouge à droite et un blanc à gauche. Les obstacles sont numérotés en partant de un, jusqu'au dernier portant donc comme numéro le nombre total d'obstacles.

La hauteur maximale d'un obstacle est de 1,20 m17 mais la façon dont il est placé dans le parcours peut augmenter considérablement la difficulté à le passer5. À titre d'exemple, les cotes maximales pour les concours internationaux se trouvent en annexes.

On peut les séparer en deux grandes parties : les obstacles isolés et les combinaisons. Ceux-ci sont composés d'éléments aux profils divers.
Les divers profils de franchissement[modifier]
Andrew Hoy sur un directionnel à Burghley

Les profils de franchissement présentent une large diversité ; chacun possède des difficultés différentes et demande des qualités différentes aux concurrents. Les obstacles massifs demandent de la vitesse et de la force, les obstacles composés demandent de la franchise et de l'agilité. Ces obstacles peuvent être composés de nombreux éléments, les plus connus et communs étant :

le contre-bas, dénivelé vertical vers le bas ;
le contre-haut, dénivelé vertical vers le haut ;
le directionnel, obstacle avec très peu de front ;
la haie, composée de broussailles ;
la table de pique-nique, sorte de plateau en bois large et massif ;
le trakehner7, composé d'un tronc au-dessus d'un fossé ;
le coffin, un fossé souvent dans une dépression du terrain, entouré de deux obstacles ;
et beaucoup d'autres, limités uniquement par l'imagination des concepteurs et la sécurité des participants.

Le gué, souvent passage phare du cross, n'est pas un obstacle à proprement parler : c'est l'adjonction d'autres éléments avec lui qui en fait un obstacle. Par exemple, un contre-bas en entrée ou un contre-haut en sortie, ou encore un obstacle au milieu de l'eau, donnera un obstacle dont la difficulté est augmentée par la présence de l'eau.

Les obstacles de volée


Les obstacles de volée sont des obstacles massifs, présentant un front très large (plus de quatre mètres) et placés sur des trajectoires rectilignes. Ils sont placés sur terrain découvert et sur des portions rapides du tour. Ils demandent seulement une bonne franchise de la part du cheval. La seule difficulté est la taille de ces obstacles et ceux-ci ne posent souvent pas de problèmes pourvu que le cheval soit un minimum dressé et possède une vitesse d'arrivée suffisante sur l'obstacle. Néanmoins, leur présence en fin de parcours peut poser des problèmes si le cheval est fatigué. Le but de ce type d'obstacle est de remettre le cheval sur une bonne dynamique entre des portions plus techniques1
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